Les 75 ans d'une légende
Nous étions hier le 16 janvier. L’une des plus grandes chanteuses de ces 50 dernières années célébrait son 75ème anniversaire. L’une des rares a être entrée
vivante dans la légende de l’opéra : Marilyn Horne.
En 1954 (elle a tout juste 20 ans), elle prête sa voix, pour les parties chantées, à l’héroïne de “Carmen Jones“ de Preminger. Elle est alors soprano et sans dans ce registre qu’elle commencera sa carrière en troupe, à Gelsenkirchen. Ses rôles sont Minnie dans La fanciulla del West, Mimì de La Bohème, Antonia des Contes d'Hoffmann, Marie de Wozzeck…
De retour aux Etats-Unis en 1960, elle retravaille sa voix et développe son registre grave : c’est comme mezzo qu’elle poursuivra sa carrière. Sa technique de vocalise lui permettra de restituer leur véritable vocalité aux héroïnes rossiniennes, mais également d’aborder des répertoires délaissés : c’est à son intention que le Met montera une nouvelle production de Rinaldo de Haendel, en 1975, bien avant la vague baroque !
Mais dès le début des années 60, cette voix si particulière attire l’attention du couple Sutherland-Bonynge, et les succès de Norma (1964) et de Semiramis (1965) marqueront les débuts de deux des plus grandes voix du siècle et d’un duo de légende : rarement deux voix se seront aussi bien mariées que celles de Marilyn Horne et Joan Sutherland.
Marilyn Horna occupe une place à part dans l’histoire de l’opéra pour avoir recréé le contralto rossinien en ouvrant ainsi la porte à la renaissance rossinienne des années 80, pour avoir abordé le répertoire baroque avant l’ère des “baroqueux“, mais aussi en faisant redécouvrir le répertoire romantique français…
Anecdote amusante : en 1965, Marilyn Horne doit chanter Lucrezia Borgia de Donizetti en concert au Carnegie Hall. Enceinte, elle renonce et est remplacée au pied levé par une jeune chanteuse, encore inconnue du grand public (elle avait fait ses débuts en troupe à Bâle et à Brême et avait commencé sa vraie carrière internationale en 1962). Du jour au lendemain, celle-ci allait connaître la gloire et ce remplacement sera le véritable point de départ de la prodigieuse carrière Montserrat Caballe.
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En 1954 (elle a tout juste 20 ans), elle prête sa voix, pour les parties chantées, à l’héroïne de “Carmen Jones“ de Preminger. Elle est alors soprano et sans dans ce registre qu’elle commencera sa carrière en troupe, à Gelsenkirchen. Ses rôles sont Minnie dans La fanciulla del West, Mimì de La Bohème, Antonia des Contes d'Hoffmann, Marie de Wozzeck…
De retour aux Etats-Unis en 1960, elle retravaille sa voix et développe son registre grave : c’est comme mezzo qu’elle poursuivra sa carrière. Sa technique de vocalise lui permettra de restituer leur véritable vocalité aux héroïnes rossiniennes, mais également d’aborder des répertoires délaissés : c’est à son intention que le Met montera une nouvelle production de Rinaldo de Haendel, en 1975, bien avant la vague baroque !
Mais dès le début des années 60, cette voix si particulière attire l’attention du couple Sutherland-Bonynge, et les succès de Norma (1964) et de Semiramis (1965) marqueront les débuts de deux des plus grandes voix du siècle et d’un duo de légende : rarement deux voix se seront aussi bien mariées que celles de Marilyn Horne et Joan Sutherland.
Marilyn Horna occupe une place à part dans l’histoire de l’opéra pour avoir recréé le contralto rossinien en ouvrant ainsi la porte à la renaissance rossinienne des années 80, pour avoir abordé le répertoire baroque avant l’ère des “baroqueux“, mais aussi en faisant redécouvrir le répertoire romantique français…
Anecdote amusante : en 1965, Marilyn Horne doit chanter Lucrezia Borgia de Donizetti en concert au Carnegie Hall. Enceinte, elle renonce et est remplacée au pied levé par une jeune chanteuse, encore inconnue du grand public (elle avait fait ses débuts en troupe à Bâle et à Brême et avait commencé sa vraie carrière internationale en 1962). Du jour au lendemain, celle-ci allait connaître la gloire et ce remplacement sera le véritable point de départ de la prodigieuse carrière Montserrat Caballe.
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