La musique, facteur de progrès social
Comment occuper les jeunes Vénézuéliens après l’école, principalement ceux issus des classes les plus défavorisées et des quartiers les plus difficiles ?
Comment les empêcher de traîner dans les rues et leur offrir une activité collective la plus éducative et formatrice possible ?
C’est de ces interrogations qu’est né “il sistema“
A l’origine de ce projet, une personnalité atypique : José Antonio Abreu. Musicien (il avait étudié le piano, le clavecin, l’orgue et la composition), professeur de droit et d’économie, ministre d’état chargé de la Culture (en 1983), c’est lui qui propose, en 1975, la création d’un réseau d’orchestres d’enfants et de jeunes à travers tout le pays.
Le principe en est simple : des cours collectifs, la pratique immédiate de l’instrument (le solfège et la théorie ne viennent que dans un second temps) et tout cela gratuitement, y compris le prêt de l’instrument. Au fur et à mesure de ses progrès, le jeune musicien passe à un orchestre de niveau supérieur, la pointe de cette pyramide étant le Simón Bolívar Youth Orchestra of Venezuela dirigé aujourd’hui par Gustavo Dudamel (né en 1981).
“Il sistema“ regroupe aujourd’hui plus de 250 000 jeunes musiciens (pour une population de 28 millions d’habitants). Avec ce principe, les talents sont rapidement découverts, et les résultats sont là. Parmi les réussites les plus éclatantes, un contrebassiste qui réussit à intégrer la Philharmonie de Berlin.
“Ce qui se passe (au Venezuela) est la chose la plus importante au monde dans le domaine de la musique classique“. (Sir Simon Rattle)
Gustavo Dudamel
Gustavo Dudamel, chef déjà reconnu et qui va prendre, en 2009, la direction de l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles, a lui aussi bénéficié de ce système bien qu’issu d’un milieu plus favorisé (son initiation musicale a été assurée par son père, tromboniste).
Depuis qu'il a remporté le prix de direction d'orchestre Gustav-Mahler en 2004, sa réputation ne cesse de grandir. En 2005, il remplace au pied levé Neeme Järvi à la tête de l'Orchestre Symphonique de Göteborg pour un concert à Londres : deux ans plus tard, il est nommé chef principal de cette phalange. En avril 2007, il dirige l'Orchestre symphonique de la Radio de Stuttgart au Vatican à l’occasion du 80e anniversaire du pape Benoît XVI et, en juillet 2008, la Philharmonie de Berlin lors d’un concert à la Waldbühne. Il se produit au Festival de Salzbourg et à celui de Lucerne, dirige la Staatskappelle de Dresde, l'Orchestre Philharmonique de Vienne, l’Orchestre Philharmonique d'Israël, l’Orchestre de la Scala de Milan…. En fosse, il dirige “La Bohème“ et “L’Elisir d’Amore“ à l’Opéra de Berlin, “Don Giovanni“ à la Scala…
“Le chef le plus étonnamment doué que j'ai rencontré". (Sir Simon Rattle)
Final de la 1ère symphonie de Mahler Titan, Gustavo Dudamel dirige l’Orchestre Philharmonique de la Scala de Milan
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C’est de ces interrogations qu’est né “il sistema“
A l’origine de ce projet, une personnalité atypique : José Antonio Abreu. Musicien (il avait étudié le piano, le clavecin, l’orgue et la composition), professeur de droit et d’économie, ministre d’état chargé de la Culture (en 1983), c’est lui qui propose, en 1975, la création d’un réseau d’orchestres d’enfants et de jeunes à travers tout le pays.
Le principe en est simple : des cours collectifs, la pratique immédiate de l’instrument (le solfège et la théorie ne viennent que dans un second temps) et tout cela gratuitement, y compris le prêt de l’instrument. Au fur et à mesure de ses progrès, le jeune musicien passe à un orchestre de niveau supérieur, la pointe de cette pyramide étant le Simón Bolívar Youth Orchestra of Venezuela dirigé aujourd’hui par Gustavo Dudamel (né en 1981).
“Il sistema“ regroupe aujourd’hui plus de 250 000 jeunes musiciens (pour une population de 28 millions d’habitants). Avec ce principe, les talents sont rapidement découverts, et les résultats sont là. Parmi les réussites les plus éclatantes, un contrebassiste qui réussit à intégrer la Philharmonie de Berlin.
“Ce qui se passe (au Venezuela) est la chose la plus importante au monde dans le domaine de la musique classique“. (Sir Simon Rattle)
Gustavo Dudamel
Gustavo Dudamel, chef déjà reconnu et qui va prendre, en 2009, la direction de l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles, a lui aussi bénéficié de ce système bien qu’issu d’un milieu plus favorisé (son initiation musicale a été assurée par son père, tromboniste).
Depuis qu'il a remporté le prix de direction d'orchestre Gustav-Mahler en 2004, sa réputation ne cesse de grandir. En 2005, il remplace au pied levé Neeme Järvi à la tête de l'Orchestre Symphonique de Göteborg pour un concert à Londres : deux ans plus tard, il est nommé chef principal de cette phalange. En avril 2007, il dirige l'Orchestre symphonique de la Radio de Stuttgart au Vatican à l’occasion du 80e anniversaire du pape Benoît XVI et, en juillet 2008, la Philharmonie de Berlin lors d’un concert à la Waldbühne. Il se produit au Festival de Salzbourg et à celui de Lucerne, dirige la Staatskappelle de Dresde, l'Orchestre Philharmonique de Vienne, l’Orchestre Philharmonique d'Israël, l’Orchestre de la Scala de Milan…. En fosse, il dirige “La Bohème“ et “L’Elisir d’Amore“ à l’Opéra de Berlin, “Don Giovanni“ à la Scala…
“Le chef le plus étonnamment doué que j'ai rencontré". (Sir Simon Rattle)
Final de la 1ère symphonie de Mahler Titan, Gustavo Dudamel dirige l’Orchestre Philharmonique de la Scala de Milan
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