Rita Gorr
Alors que l’été a été particulièrement noir pour le monde de l’art lyrique avec les disparitions de trois des plus grandes voix féminines de la seconde moitié du XXe siècle, Teresa Stich-Rendall, Beverly Sills et Régine Crespin, il est réconfortant de pouvoir rendre un petit hommage à une autre grande voix qui a choisi de faire ses adieux à la scène à 81 ans !
C’est au mois de juillet que Rita Gorr a chanté pour la dernière fois à Anvers, sur la scène où elle avait débuté…en 1948 ! Soixante ans de carrière au plus haut niveau, même si ses apparitions se faisaient plus rares (elle avait subi un triple pontage cardiaque en janvier 2005).
Après avoir obtenu le premier prix au concours de chant de Verviers en 1946 (elle avait 20 ans), elle débuta à Anvers dans le rôle de Fricka de la Walkyrie. Après trois ans passés en troupe à Strasbourg, elle obtint le premier prix du concours de Lausanne, prix qui lui ouvrit les portes de l’Opéra Comique et de Palais Garnier. Les grands rôles se succèdent : Amnéris, Eboli, Orphée, Dalila, Charlotte, Azucena, Brangäne, Kundry…
En 1958, elle débute à Bayreuth (Fricka, Grimgerde…). En 1959, son interprétation d’Ortrud (Lohengrin) déchaine l’enthousiasme du public : fait sans précédent, des applaudissements nourris saluent ses imprécations ! Elle est invitée à venir chanter Kundry, mais refuse pour ne pas prendre la place de la titulaire, Régine Crespin.
Elle a créé rôle de Mère Marie des Dialogues des Carmélites de Poulenc.
Ses dernières années, elle s’était surtout produite dans les rôles de la mère de Louise, la comtesse de la Dame de Pique ou la première prieure des Dialogues.
Parmi ses enregistrements, son Améris avec Solti ou sa Dalila aux cotés de Jon Vickers sous la direction de Georges Prêtre restent des versions de référence.
La voici dans l’air d’Orphée en 1990 : elle avait 64 ans, l’âge auquel d’autres font leurs adieux !
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C’est au mois de juillet que Rita Gorr a chanté pour la dernière fois à Anvers, sur la scène où elle avait débuté…en 1948 ! Soixante ans de carrière au plus haut niveau, même si ses apparitions se faisaient plus rares (elle avait subi un triple pontage cardiaque en janvier 2005).
Après avoir obtenu le premier prix au concours de chant de Verviers en 1946 (elle avait 20 ans), elle débuta à Anvers dans le rôle de Fricka de la Walkyrie. Après trois ans passés en troupe à Strasbourg, elle obtint le premier prix du concours de Lausanne, prix qui lui ouvrit les portes de l’Opéra Comique et de Palais Garnier. Les grands rôles se succèdent : Amnéris, Eboli, Orphée, Dalila, Charlotte, Azucena, Brangäne, Kundry…
En 1958, elle débute à Bayreuth (Fricka, Grimgerde…). En 1959, son interprétation d’Ortrud (Lohengrin) déchaine l’enthousiasme du public : fait sans précédent, des applaudissements nourris saluent ses imprécations ! Elle est invitée à venir chanter Kundry, mais refuse pour ne pas prendre la place de la titulaire, Régine Crespin.
Elle a créé rôle de Mère Marie des Dialogues des Carmélites de Poulenc.
Ses dernières années, elle s’était surtout produite dans les rôles de la mère de Louise, la comtesse de la Dame de Pique ou la première prieure des Dialogues.
Parmi ses enregistrements, son Améris avec Solti ou sa Dalila aux cotés de Jon Vickers sous la direction de Georges Prêtre restent des versions de référence.
La voici dans l’air d’Orphée en 1990 : elle avait 64 ans, l’âge auquel d’autres font leurs adieux !
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