Histoire de chansons
Qui connaît Léo Daniderf ?
Aucun d’entre vous, je suppose. Et pourtant, il s’agit de l’un des compositeurs les plus joués (aujourd’hui encore) dans le monde entier…
Ceux d’entre vous qui ont vu “Modern times“, le premier film parlant de Charlie Chaplin, se souviendront certainement de cette séquence durant laquelle Charlot chante “Je cherche après Titine“. Croyant qu’il s’agissait d’une mélodie populaire, il avait décidé de l’intégrer à son film… Manque de chance, elle était encore protégée par les droits d’auteur.
Premier procès (et première source de revenu pour Daniderf).
Pour l’anecdote, ne parlant pas français à cette époque, Charlie Chaplin avait noté les paroles sur ses manchettes. Début de tournage, grand geste de Charlot, les manchettes tombent… Charlot ne se laisse pas démonter et improvise une espèce de langage qui fera le succès de cette séquence.
Revenons-en à Daniderf et à son second procès : cette fois, c’est un compositeur classique qui lui avait emprunté (en toute bonne foi) un thème, croyant ; lui aussi, qu’il s’agissait d’une vieille mélodie populaire. C’était Stravinsky qui avait intégré dans “Petrouchka“ le chef d’œuvre impérissable qui s’appelait “La jambe de bois“ (avec ses paroles hautement poétiques : “Elle avait une jambe de bois, mais pour que ça ne se voit, elle avait mis en dessous une rondelle en caoutchouc“). Inutile de dire que cet emprunt a fait les joies de Daniderf et de ses héritiers, “Petrouchka“ faisant partie des œuvres les plus jouées dans le monde.
Aucun d’entre vous, je suppose. Et pourtant, il s’agit de l’un des compositeurs les plus joués (aujourd’hui encore) dans le monde entier…
Ceux d’entre vous qui ont vu “Modern times“, le premier film parlant de Charlie Chaplin, se souviendront certainement de cette séquence durant laquelle Charlot chante “Je cherche après Titine“. Croyant qu’il s’agissait d’une mélodie populaire, il avait décidé de l’intégrer à son film… Manque de chance, elle était encore protégée par les droits d’auteur.
Premier procès (et première source de revenu pour Daniderf).
Pour l’anecdote, ne parlant pas français à cette époque, Charlie Chaplin avait noté les paroles sur ses manchettes. Début de tournage, grand geste de Charlot, les manchettes tombent… Charlot ne se laisse pas démonter et improvise une espèce de langage qui fera le succès de cette séquence.
Revenons-en à Daniderf et à son second procès : cette fois, c’est un compositeur classique qui lui avait emprunté (en toute bonne foi) un thème, croyant ; lui aussi, qu’il s’agissait d’une vieille mélodie populaire. C’était Stravinsky qui avait intégré dans “Petrouchka“ le chef d’œuvre impérissable qui s’appelait “La jambe de bois“ (avec ses paroles hautement poétiques : “Elle avait une jambe de bois, mais pour que ça ne se voit, elle avait mis en dessous une rondelle en caoutchouc“). Inutile de dire que cet emprunt a fait les joies de Daniderf et de ses héritiers, “Petrouchka“ faisant partie des œuvres les plus jouées dans le monde.