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Rémy Corazza, le retour !

10 Avril 2013, 14:36pm

Publié par Berty

Le 16 avril 2013, il fêtera son 80e anniversaire et n'est pas prêt à quitter la scène !

Sa carrière laissera rêveur nombre de ses confrères ténors : après ses études aux conservatoires de Toulouse et Paris, il remporte le Grand prix du Concours international de Toulouse en 1959 et fait ses débuts à l'Opéra-Comique la même année, puis à l'Opéra de Paris l'année suivante.

Après une première partie de carrière consacrée aux grands rôles du répertoire (Nadir "Les Pêcheurs de perles", Wilhelm Meister "Mignon", Gérald "Lakmé", Don Ottavio "Don Giovanni", ", Alfredo "La Traviata", Rodolphe "La Bohème", Pinkerton "Madama Butterfly", Hoffmann "Les Contes d'Hoffmann", Vincent "Mireille", Tamino "Zauberflöte", Des Grieux "Manon"…), il se tourne vers les rôles de ténors de caractère. EN 1974, il rejoint la troupe de l'Opéra du Rhin. Là, je l'ai entendu dans Carmen (Le Remendado), L’Ormindo (Erice), Les Fiançailles au Couvent (Don Jérome), La Belle Hélène (Pâris), Das Rheingold (Mime), Les Mousquetaires au Couvent (Gontran), Les contes d’Hoffmann (les quatre valets), Fra Diavolo (Fra Diavolo), Le Fou (Artus), L’Heure Espagnole (Torquemada), Falstaff (Bardolfo), Boris Godounov (Chouisky), Dialogues des Carmélites ( l’Aumonier)…

En 1978, il est invité au Festival de Salzbourg pour y chanter Monostatos (Zauberflöte) et les quatre valets (Les contes d’Hoffmann). Parallèlement, il poursuit une carrière d'enseignant.

« Au début des années 90, il me semblait que j'avais fait le tour du métier. J'avais chanté plus de trois cents fois à travers le monde, des rôles comme Pang dans Turandot de Puccini. J'ai donc pensé prendre ma retraite en Auvergne… Mais les journées devant l'écran de télévision et les grilles de mots croisés commençaient à me paraître longues…Alors, après dix ans de retraite, lorsqu'on m'a proposé de reprendre du service, j'ai accepté. On m'a offert de faire un essai pour quatre représentations dans Orphée aux enfers, à Graz en Autriche. Devant le succès, ils m'ont fait chanter pendant six mois ! » (Nice Matin 18/13/12)

Depuis, il a été Monsieur de Pourceaugnac et Ménélas dans "La Belle Hélène" à Lausanne, l'Aubergiste du "Rosenkavalier" au Capitole de Toulouse, Alcindoro dans "La Bohème" à l'Opéra de Paris et à Nice, Le Doge dans "Otello" de Rossini à Lausanne, L'Incredibile dans "Andrea Chenier" à l'Opéra de Marseille, le vieux Faust dans "Faust" à Paris, Guillot dans "Manon" à Berlin…
Et la saison prochaine, il sera sur une scène qu'il connaît bien, celle de l'Opéra national du Rhin dans "De la maison des morts" de Janacek. Des retrouvailles avec un public dont il a été l'un des chanteurs favoris !

Grosse émotion en perspective…

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