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Ernst Mielck

20 Octobre 2012, 20:03pm

Publié par Berty

Ernst Mielck est né le 24 octobre 1877 à Viipuri en Finlande (la ville, devenue Russe par le traité de paix de Moscou de 1040, porte aujourd'hui le nom de Vyborg).

Venu au jour une famille de mélomanes, tant du côté paternel - son père, Théodore, un homme d'affaire d'origine allemande, avait (paraît-il) une belle voix de baryton et son oncle était un excellent corniste - que maternel - sa mère, Irène, appartenait à une famille suédoise finnophone donc plusieurs membres pratiquaient la musique - c'est tout naturellement qu'il commence à étudier la musique. Etudes relativement tardives, en raison d'une santé très fragile qui avait amené un médecin à déclarer qu'il valait mieux laisser mourir l'enfant.

Il ne commence à parler qu'à 7 ans et débute l'étude du piano à 10 ans dans sa ville natale, puis, à partir de 1891, poursuit ses études à Berlin au Conservatoire Stern.
En 1894 (il a alors 17 ans), il commence sa carrière de pianiste en interprétant le concerto n°1 en sol mineur de Mendelssohn à Viipuri, puis, l'année suivante, comme accompagnateur d'Aino Ackté, alors encore élève au Conservatoire de Paris mais qui allait devenir la première chanteuse finlandaise à faire une carrière internationale. Au cours de ces récitals, il joue l'une de ses propres compositions et, au moments des bis, Aino Ackté, chante deux de ses mélodies.

En 1895, il retourne à Berlin pour poursuivre ses études et devient, d'octobre 1895 à mai 1896, élève privé de Max Bruch. C'est sous la supervision du maître qu'il écrit son quatuor à cordes (opus 1) et une ouverture pour Macbeth (opus 2). Ces deux oeuvres sont jouées à Helsinki au printemps 1897 et en octobre de la même année, à quelques jours de son vingtième anniversaire, sa symphonie (opus 4) y est créée avec succès tout comme quintette à cordes (opus 3). Quelques semaines plus tard, il retourne travailler avec Max Bruch à Berlin.

En 1898, il compose " Altböhmisches Weihnachtslied" pour choeur mixte et orchestre (opus 5), une “Dramatische Ouvertüre“ (opus 6), "Altgermanisches Julfest" pour baryton, choeur d'homme et orchestre (opus 7), un "Konzertstück" pour violon et orchestre (opus 8), un "Konzertstück" pour piano et orchestre (opus 9) et des lieder (Heimath, Letzter Wunsch, das Fischermädche).

Le 3 décembre 1898, c'est la consécration : Mielck est à l'affiche d'un concert de l'Orchestre Philharmonique de Berlin. Au programme, sa symphonie, l'Ouverture dramatique et le Konzertstück pour piano dont il est le soliste.

Au printemps 1899, sa symphonie est donnée avec succès à Dresde. Il compose la Suite finnoise pour orchestre (opus 10). Au printemps sa santé décline, une tuberculose des ganglions lymphatiques est diagnostiquée. Il est opéré et, en juillet, part en convalescence à Locarno. Son état ne s'améliore pas, et c'est là qu'il meurt, le 22 octobre 1899, à deux jours de son vingt-deuxième anniversaire.

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